Entre 1970 et 1972, Sajtinac réalise pour Neoplanta-Film en Yougoslavie 7 courts métrages d’animation:

La fontaine de jouvence (avec Nikola Majdak), 1969
00:09:30 (35 mm, couleur)

Tout ce qui vole n’est pas oiseau, 1970
00:08:44 (35 mm, couleur)

Tentation, 1971
00:09:00 (35 mm, couleur)

Le chemin vers le voisin, 1971
00:03:00 (35 mm, couleur)

La jeune mariée, 1971
00:08:11 (35 mm, couleur)

Don Quichotte, 1972
00:08:30 (35 mm, couleur)

Triomphe, 1972
00:08:00 (35 mm, couleur)


En octobre 1972, il quitte le pays et s’installe en Allemagne où il poursuit ses activités de réalisateur.
En 1999, pendant les bombardements en Yougoslavie, la plupart des négatifs de ses films seront détruits ou perdus. Quelques rares copies disséminées ici et là sont les seuls témoins de ce travail.



La jeune mariée, 1971
Neoplanta-Film
00:08:11 (35 mm, couleur)

En 1971, Sajtinac réalise 3 courts métrages. La jeune mariée raconte l’histoire d’une femme courtisée par de nombreux passants auxquels elle résiste pour finir par choisir un fiancé inattendu.

Ce film obtient la même année le Grand Prix du Festival d’Animation d’Annecy.


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La tentation, 1971
Neoplanta-Film
00:09:00 (35 mm, couleur)

La tentation raconte l’histoire d’un personnage perdu dans les méandres
d’une ville fictive. Il faut y voir la parabole d’un individu prisonnier d’un
système surréaliste.


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Tout ce qui vole n’est pas oiseau, 1970
Neoplanta-Film
00:08:44 (35 mm, couleur)

Avec Tout ce qui vole n’est pas oiseau, Sajtinac signe en 1970 sa première propre réalisation. Le film décrit les affres d’un personnage en train de rénover sa maison face à un monstrueux oiseau qui le terrorise et l’opprime.
Il faut le lire comme une parabole de l’invasion soviétique de 1968 en Tchécoslovaquie.
Pendant le festival allemand d’Oberhausen en 1970, le film a été vivement attaqué, en particulier par les cinéastes des pays communistes sud américains.


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